Un poulet pour l’Amazonie

Dans mon jardin bucolique, il y a un poulailler. Avec un coq accepté des voisins, et des fleurs autour. Dans mon jardin bucolique, d’adorables poussins sont nés à Pâques, dont l’un devenu coq à son tour. Et dans ce jardin bucolique, hier, j’ai tué mon premier poulet.

Et je lis aujourd’hui un titre de presse sur notre rapport malsain aux animaux, qui brûle les forêts d’Amazonie. Eh bien ce coup de hache d’hier, je crois que c’est une bonne marche de franchie pour appréhender ma pleine responsabilité dans la déforestation.

Parce qu’il n’est pas facile de savoir ce qui conduit ma viande dans sa barquette, et donc de comprendre, et d’assumer, notamment les besoins en terres nécessaires à son élaboration. Avec cette vague sensation que ce n’est pas si bien, je préfère d’ailleurs, coupable, éviter de creuser le sujet.

Éviter le sujet, et déléguer la mise à mort de cette viande que je mange, beaucoup par habitude.

Mais déléguer et acheter en barquette ne permet pas d’assumer nos vraies responsabilités. En termes de durabilité de nos pratiques, notre consommation de viande pourrait être considérablement limitée, et devrait être bien plus assumée.

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