Désimperméabiliser : la Métropole saura-t-elle transcrire son engagement en réalisations?
Ce courrier à destination d’Amiens Métropole reformule ma demande faite en réunion publique le 9 novembre 2019 et rappelée ici (au point n°4), la complétant d’une courte analyse des coûts faite ici.
Message envoyé ce 9 mars 2020 via le formulaire de contact Amiens.fr.
Mesdames, messieurs,
Le 6 novembre dernier, vous nous avez présenté le projet de réaménagement de la rue du Général Leclerc à Rivery (avec extension à Amiens).
Lors de cette rencontre, un représentant d’Amiens Métropole m’a répondu que les espaces de stationnement ne seraient pas désimperméabilisés notamment parce que cela coûte plus cher.
Pourtant, cette désimperméabilisation et l’infiltration des eaux pluviales dans les sols en place constituent à la fois une nécessité nationale (plan biodiversité, loi sur l’eau,…), mais aussi un engagement de la Métropole, pris notamment au travers du SCoT [1], et de son guide pour la gestion des eaux pluviales Guide à l’attention des professionnels [2].
Dans ce guide, Amiens Métropole donne aussi des indications de coût des revêtements perméables, avec l’exemple des dalles engazonnées entre 20 et 30€ par m2. Le coût de l’enrobé noir de base avoisine quant à lui les 10€ par m2.
Sur les secteurs de stationnement du projet, avec 10 m2 par place, on a un écart de l’ordre de 150€ selon le revêtement. Je ne compte pas l’entretien, un coup de balayeuse équivalant sensiblement à un passage de tondeuse, ni la durée de vie que l’on peut estimer comme étant comparable.
Si l’on considère un projet d’1 million d’euros, incluant 100 places de stationnement (ordres de grandeur il me semble pour le projet), la différence est de l’ordre de 15.000 euros, soit 1,5% d’écart de prix.
Soutenez-vous que cet écart de prix est trop insurmontable pour tenir vos engagements sur ce projet?
Cordialement,
David B., habitant de Rivery
https://davidbonduelle. wordpress.com/2019/11/17/revetements-urbains-permeables
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[1] SCoT :
« Limiter l’imperméabilisation des sols ».
Pour l’assainissement pluvial, «l’utilisation de techniques alternatives, tant au niveau des espaces publics qu’au niveau des opérations d’aménagement, sera privilégiée ».
[2] Guide d’Amiens Métropole pour la gestion des eaux pluviales à l’attention des professionnels :
« Diminuer les risques d’inondation […] en imposant les techniques alternatives sur les projets de restructuration ou de reconstruction urbaine. »
« Pour une bonne gestion des eaux pluviales, Amiens Métropole s’est fixé des objectifs pour limiter les effets de l’imperméabilisation des sols [… et en particulier] Limiter les rejets au réseau public d’eaux pluviales »
Amiens Métropole a pris le temps de me répondre, par courrier postal reçu ce 22 mai 2020, ne fermant pas totalement la porte à la demande:
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